Ruminer ce n’est pas réfléchir : comment reconnaître une rumination mentale ?

rumination psychologie

Imaginez une vache.

Elle mâche, avale… puis régurgite, et remâche.

Encore. Et encore.

C’est ce qu’on appelle ruminer.

Mais que se passe-t-il quand ce processus, parfaitement normal chez nos amies les vaches, s’invite dans notre esprit ?

La rumination mentale, ce n’est pas réfléchir. C’est penser en boucle. Revenir sans cesse sur les mêmes idées, sans réelle évolution ni résolution.

Ruminations : une boucle sans fin

 « J’aurais dû… »…

« Pourquoi ça s’est passé comme ça ? »

« Et si… » 

Toutes ces formules peuvent faire le lit d’une rumination. Peu à peu, ces pensées deviennent intrusives, envahissantes, parfois même épuisantes.

La rumination n’est pas une pathologie en soi, mais elle peut en être le symptôme : dépression, anxiété, stress post-traumatique, troubles alimentaires ou obsessionnels…

Comment savoir si je rumine ?

Voici 4 questions simples pour faire la différence entre une pensée ordinaire et une rumination :

🔹 Est-ce que cette pensée revient en boucle malgré mes efforts pour l’arrêter ?

      👉 Oui

🔹 Est-elle utile, m’aide-t-elle à avancer ou à résoudre un problème ?

      👉 Non !

🔹 Son contenu est-il majoritairement négatif, critique ou anxiogène ?

      👉 Oui

🔹 Est-ce qu’elle génère en moi de la détresse émotionnelle ?

      👉 Oui

Une invitation à l’observation, pas au jugement

Les ruminations sont un phénomène très fréquent.

Les repérer, c’est déjà le premier pas vers une relation plus apaisée avec votre monde intérieur.

Car non, ruminer n’est pas réfléchir, c’est s’enliser, et être coincé dans une boucle sans fin à la manière d’un disque rayé.

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